AUX CONFINS DES UNIVERS
AUX CONFINS DES UNIVERS
© PATINET THIERRI ERIC
I
Ambre parchemin
De marnes aux cils victorieux s’en viennent ultimes
Les âmes des splendeurs vagabondes, sans rides,
Éployant la constance, la bravoure, la pure humilité
Seyant à la prestance navigante par les éternités,
Circonscrites, loyales, par les feux des immensités,
Où s’enseignent la prêtrise et sa gloire assumée,
Couronnement des lys offertoires aux démarches
Templières, étayant le rescrit du lacis des arches
Transcrivant leurs épopées cristallines et sacrées.
Préambule des vastes horizons, où s’en viennent, des nuées profondes de soleils mystérieux, glorieux et souverains, aux essences participant de toute éloquence par-delà les vœux et leurs incomplètes prestances, pour magnifier le seuil, des ardeurs nouvelles à voir et conquérir par les fastes comme les peines des conjonctions gravifiques fondant les mondes.
« Mystère des varechs sous le vent aux ondes éclairées situant l’avenir propice et ses périodes de féeries diurnes et nocturnes, de fêtes aux épanchements amarrant la parure propice des âmes s’éveillant à la spontanéité des œuvres thuriféraires, où, sans masques, se propagent les allitérations nouvelles désignant les portuaires influences aux fractales désinences. »
D’ivres nénuphars les gloires assignées aux fronts des ors diluviens magnifiant les escarpements des dunes de prairial alluvion, dévisageant les formes rebelles, les incarnations fidèles, et dans les parousies extrêmes des danses de la nuit, les allégories, majestueuses, ombrées des artefacts les plus tumultueux pour répondre à l’autorité sans faille berçant leurs adulations.
« Où se conjoignent les parfums de critères homériques, levant d’armées aux plénitudes assurées et assumées, dévoilant sur leurs armures les messagères éloquences des univers traversés, des mille et mille horizons magnanimes, où leur cœur palpite de nouvelles natures, des inscriptions dantesques, des soupirs sans chagrins, toute une rêverie incarnée. »
Pluviosité des aires au sein des marbres aux lactescences fugaces, avides de renommées, éprises de frénésies, voyant des ondes les exquises langueurs, les voies constellées et les agitations sublimes perçant les immensités et leurs routes, leurs sentes glacées, leurs fleuves nacrés, leurs cieux lavés par le frisson des vagues où l’empyrée s’empourpre d’un défi.
« Embrasement pour les uns, promesse pour les autres, où les regards se perdent pour graver l’essor d’une fidélité, d’un devoir et d’un honneur, qui jamais ne se sursoient, jamais ne se brisent et encore moins tombent dans la poussière vive, car de l’instant la déroute du temps comme de l’espace, le rescrit non de plaintes arrimées, mais orée d’une plénitude achevée. »
Et pour les anses aux reflets ivoirins transcendant des mânes à propos les silences pour les fertiliser dans l’ovation, dans ses écrins où les cithares entonnent des ritournelles de gloire comme de mélodieuses sourdines aux rus acheminés, enseignant la présence de l’immortalité par les règnes et leurs secrets, offerts à la Déité de l’hymne révélé parcours.
« Demeure solsticiale des antiques présences, aux assistances précieuses irisant dans leurs voiles légères des suavités honorées, délivrant un message dont les signes se répercutent dans les flots drapés de courses rayonnées par des nefs de rubis, ici, là, dans les fruits des constellations visitées aux arborescences nuptiales développant les arcanes de toute félicité. »
Préséance des souffles et acuité des regards, dans la pulsion des temples à Midi effeuillant les sorts pour les affleurer nidifiés, les voir scruter l’insondable et dans leur aubade se révéler par-delà les sources pour offrir loin des opiacées illuminées, le nectar d’un sacre que rien ne peut ternir, tant de viduité son incarnation sereine, magnifiant tout ouvrage à bâtir en conquérant...
AUX CONFINS
DES
UNIVERS
I
5 Ambre parchemin
II
37 Des Odes sous le vent
III
69 De source claire
IV
101 Aux nefs bâtisseuses
V
133 De faste renommé
VI
165 De l’élévation le rythme
VII
197 Visiteur de brumes
VIII
229 Soulevant de l’abîme la cime
IX
261 Vers l’Absolu Souverain
293 Table
297 Œuvres de Vincent Thierry
Vincent Thierry
France, Royan
Le 27/10/2019