CYGNE ETINCELANT
CYGNE ÉTINCELANT
© PATINET THIERRI ERIC
D’une fugue d’Océan le pétale…
Vaisseaux noirs, rubis de l’Atlantique aux eaux noires des surfaces Ioniques et peuplées, avançant toutes rives des mers d’amiante aux plus belles soieries d’Orient d’un été, suivant les courbes de ramures vagissantes où les flots incantent des Peuples aquatiques, cycle fier du songe impitoyable de la candeur domaniale de papillons vifs antiques, citées de la beauté virginale voilée de sa nudité, sort de l’espoir d’un ciel à l’étrange regard que déversent l’Azur et ses flots, couvre la cire des abeilles, un pont d’argent où se mirent des ondines blanches, où s’éveille aux pierres éphémères un chevalier de Cristal, chant à la porte du mirage vacant, l’Île à la flamme de fer, vent de nefs parcourant l’auréole des schistes couvrant sa matrice d’un œil idyllique, souffle des sens des plus grands Navires vibrant dans un raffinement sa demeure extatique, de plus douce aventure, celle mage des cris des cormorans dans la certitude de jade où plongent, dans les reliefs, la mer et ses silences, les tempêtes et le flot vide des rades, Site natif où l’Éveil dans un envol glorieux signe dans l’espace ses escales et son partage, là, au mont doré et merveilleux d’une fille déesse des oublis, des ondes l’adage d’une mature tissée, chant d’un baiser d’Amour, tardive langueur qu’un soir d’Éden or d’une cristallisation marine, invente comme le front des adieux au front d’après l’agrès sort, Océan sans trouble au Levant d’une abeille irisée par la grâce des mouettes couvertes de pluie au crépuscule des cieux embaumés par un typhon, chrysalide de la tourmente de la Vie, abordage dans l’ouragan du cœur, enflammant les voiles et les marines consciences pour en abreuver les saules pleureurs qui vont, stances, les degrés d’une âme qu’Olympe une absence, citée d’une ramure de sortilège dont les fanions exaltent la Sagesse, signes semant dans un grand cri moiré d’envie ce combat enivrant de la Terre et de la Mer, insigne sève qui mène leur démiurgique assaut vers le Couchant, Solaire escale où chantent, divines, les muses des Titans, cœurs affines et ivres du roulis des cales de ce jour dont les Nefs d’or sont renouveau après les crispations nocturnes, dans une brume matinale de villes de cordages, dans un rayonnement fatal où un feu d’Amour glisse son cœur symbolique, enivrant espace d’un émoi, afin de montrer dans sa splendeur l’entité d’un couple parchemin naviguant une fugue de joie…
Table
CYGNE
ÉTINCELANT
De la nuit des silences et des tours
Souvenir d’hier qu’aujourd’hui rougit d’infortune
Cygne, reviendrais-je bientôt
De soif l’éternel des étoiles
Comme l’enfance sauvage des falaises
D’une fleur pétale, le calice des émaux
Du Temple de la Mer
Œuvre Chant de toute Lumière
L’Amour de vos jours de rencontre
Rappel de nos heures aimées
Stances douces des brises marines
Des floraisons de la nuit, le Cygne étincelant
Temps du plus grand Temps
D’un Soleil glorieux la face
Où s’étreignent Amants et Amantes
D’une fugue d’Océan le pétale
Lys sur le septentrion des voiles
Où furent de plus grands Sites
Orbes passagers des coralliennes effervescences
Où furent d’âges anciens, crépuscule, vieux Amants
De Terre exondée, le vol des cténophores
De l’onde sycomore, le Chant étrange
De l’Entité Femme de plus haute Sagesse
Rêve de Saturnales l’épopée des Âmes
De la Magie l’épure du Vent
Aux grands écrits des planètes lointaines
Mémoire du signe de tout Age dans la spirale de nos jours
Royaume que nul n’oubliera
Sacre de tout Devenir du flamboiement Naturel
Au plus chaud secret de nos Cœurs
De l’Être l’Unité de la plus noble réalité
Inséparable accomplissement du Vivant
Réalité du Vivant et de son déploiement Souverain
Royaume du Sacre de l’Amour
Geste
D’Éden, Haute Mer, le Chant d’Amour
Symbolique Univers de notre Renaissance
Correspondance de l’infini et de son hymne
Ainsi, Ô Femme d’Éternel
Au rite des clameurs des cœurs
Ces jours en pluies de rêves
Du lac d’énamoure le partage d’Éternité
Infini de notre Amour dans l’Amour Universel de l’Infini
Aux Âges du plus grand Univers
Devoir de plus haute cime l’ouvrage à bâtir d’Amour
En ce lieu de la Terre dont nous sommes le parcours
À la fois les spectateurs et les créateurs Avenir
Aube propice de plus vaste fête
Symbole par-delà les Temps de l’Amour Éternel
D’une nuit les rêves songes
Paris
Le 22 /01 1978
Le 05/08/2004
2018
Vincent Thierry