DE L'AIGLE IMPÉRIAL
DE L’AIGLE IMPÉRIAL
© PATINET THIERRI ERIC
La Contemplation du Chant dispose
De la parure de l'hiver, nous voici donc renouveau, et notre ciel de saison dans la luminosité Solaire qui se déverse sur ces royaumes où nos pas vont et viennent, dans une solsticiale randonnée, évertue son rite propitiatoire et nuptial, du séjour l'envergure du propos, qui se lève tel l'oriflamme afin de porter au-delà des messages le sacre d'un Vœu, pour le Verbe et par le Verbe, combat de l'accomplissement qui se doit sur ces surfaces engendrées et témoignées, par les fresques qui dissolvent la mémoire, par les ruines qui alimentent les verbiages stériles, partout où l'ignorance semble vouloir dominer, en tout lieu de l'affliction qui sème le désordre pour augurer le règne du fanatisme et de l'inconditionnelle velléité du paraître,
Ainsi, lorsque les nuages assombris se détachent de la sphère pour offrir au regard la perception illuminée de la Lumière dans sa parure de beauté, signe de la vertu des heures, où le sacre de l'Harmonie baigne les cœurs dans la tendresse de l'Univers, marque d’un séjour sans durée, dont le vaste promontoire permet à l'Aigle de prendre mesure de son aire, dissiper les scories, alimenter les forces novatrices qui construiront le Cœur de son Empire et de sa Foi en cet Empire qui devient, est et toujours a été dans les sens de sa renommée et de sa gloire, ce monde libre ouvert et inexpugnable recevant la Vie et éveillant cette Vie à son Devenir majestueux, dans l'Ordre impartial de la Voie ...
Table
DE L’AIGLE IMPÉRIAL
Où l'Horizon se révèle dans la nue
La Contemplation du Chant dispose
Et le Verbe en sa Demeure
Dans la splendeur de l'Aube retrouvée
Où notre Amour se révèle
Dans la nue féconde
De la Renaissance
Les Cils éveillés de l'Aube Azuréenne L'Enfantement du Verbe
Dans le Déploiement de la Vie
De l'Aube novatrice le reflet
L'Enfantement du Verbe
Dans la nue novatrice
De l'Œuvre féconde
L'Ambre satin du rêve
Des villes anachorètes
Le Souffle du Chant
De l'Œuvre exonde
L'embrasement du Chant
De l'Amour Rayonnant
Que l'Orbe devise
Dans l'Esprit Conquérant
Des Heures Naturées
L'Enchantement du signe
Du Souffle Souverain
De vive arborescence
Dont l'Orbe nous parle
Dans la mémoire des heures
Du Feu la Devise Solaire
Des Signes en répons
La Symphonie Diamantaire de l'Aube
Moisson d'Éveil et de plénitude
Dont l'Iris perce les plus hauts remparts
Levant du Rêve qui règne en Maître
Qu’une Liberté devise
Des mots en espèces les feux cendrés Rayons dans les Cieux
De l'Idéal supérieur
Le Jardin majestueux
Du Cœur des talismans
Les Sources d'Ivoire
Les mille floralies engendrées
Dans l'Azur de la plénitude
L'Écrin de l'Aurore
D'une Aube Vierge
Où vont les rêves des Étoiles passagères Du Temple la forge de l'Élan majeur
L'Éclair de la Conscience Divine
Iris des Chants
De l'Aigle Impérial
A Le Pecq
11/05/1989
24/03/2008
2018
Vincent Thierry