DE MARCHE HUMAINE
DE MARCHE HUMAINE
Du Verbe
Du grand Verbe, le Verbe de l’Être, ce Système, dans ce jour consécration dans le Vivant absolu, étoile de rêves passant par la fusion des rythmes, mais ces rythmes sont de granit, et leurs échancrures dérivent mortellement par Âges anciens et Âges nouveaux une opaque gravitation d’une permanence dont la stérilité s’évoque, mémorable, dans la gravure épique de nos voix, hier de reflet avide par ignorance, secret d’un vaisseau cargué sur une mer de folie où les Sages allaient un éveil incertain, dont les combles des Terres recouvrent la poussière d’os brisés et de chairs oubliées, primitives essences d’un effort insatiable aux randonnées du savoir méconnu de la plupart, tombe où l’iris d’un cercueil découvre, aux sons de l’Éternité le sens de l’Éternité elle-même, symbolique profusion d’un vertige, plan de l’Avenir que les Temples brisent par la souffrance éthérée de leurs mythes effroyables, Divins par le Temps, escales d’un hiver renouvelé, odes périssables de victoires contractées dans de lourdes batailles contre les effluves de la mort, où le sceau sacré de la Fidélité, hors du jour comme du Temple, hors de toutes surfaces, telle une suffisance malhabile aux formes ingrates et terribles du devenir déclaré, tremble encore la Terre de ses éclats, et en sa présence, nos mots ne savent que dire, sinon ses maux éveillés, larges plaies vivaces aux mémoires de nos siècles, du Croissant de Lune à la Croix, formes étendards parmi tant et tant aux fronts de Lumière, Lumière dont nous pouvons nous demander si elle subsiste encore, si tant prise et esseulée par leur feu ?
TABLE DES ECRITS
DE MARCHE HUMAINE
Du Verbe…
Cette Image…
L’Heure Ignorance…
Dans le cri de nos Morts…
C’est la Mort qui parade…
Boulet de la Civilisation…
L’esclavage des Mythes…
Agonie de la Vie…
Ainsi veut-on mourir…
Dans l’heure…
Des mots…
L’Univers des chants…
Ainsi je vous déclare…
Paris le 15/07/1977
Le Pecq le 12/02/1984
Relecture 10/02/2003
2018
Vincent Thierry