DELTA DU CYGNE
DELTA DU CYGNE
© PATINET THIERRI ERIC
Des Routes Maritimes
Villes en propos des routes maritimes, Oasis dont la nue soupire le désir dans l’astre conquérant qui parle en leur propos, des vagues amazones et des lys éperviers qui d’étraves fières ensemencent l’horizon d’actes souverains, orbes sous le vent conté aux âges riverains des algues diaphanes dont les écumes se déploient et s’irradient.
Nous étions en liesse au-devant de ces coutumes qui font les Astres les lumineux écrins de nos passions éveillées, des sphères l’Aube au talisman Solaire qui palpite chaque nef aventureuse, forge des lendemains à naître dans la préciosité du songe, voyant les cieux se poudrer de vaisseaux limpides allant la nue fertile l’exondation du rêve.
Des sèves les florales destinées nos règnes éblouis par toute demeure de la Vie fastueuse, nos pas de Vivants libérant la pierre du chemin pour offrir un nectar Divin aux sources amantes, ivre parfum d’une féerie parmi les stances des Univers recueillis, ivoires de la somptuosité de l’éclair d’une animation inexpugnable livrant l’espoir d’une rencontre.
Du sort de nos cœurs par les rives de Delta du Cygne, aux frontières des Univers, déployant ses hymnes dans un faisceau de brumes constellées par les luminosités Astrales, pierreries cristallisées levant d’oriflamme la plus noble conquête de l’Humain par l’Espace ouvragé, site Diamantaire éclos des racines d’un enfantement majestueux.
Ivre souffle de nos devenirs dont nos esprits alimentaient la perfection dans des jeux graduels et signifiants libérant notre attente d’un instant seulement, dans le prisme des géodes appropriées nous voyants demeures de l’Astre, conquérants nous-mêmes par-delà les roches lagunaires d’Isis la profonde, par-delà les spasmes des rayonnements de Terrian.
Allant toujours plus loin, traversant les épopées lumineuses, les brouillards opalins et les lianes de Xerxès afin d’entreprendre et pour toujours cette conquête du firmament commencée il y a de cela tant et tant de millénaires, tant et tant, depuis les rives de la Terre, notre Mère, éperdue et aimée dans cette Oasis constellée où se tiennent encore nos racines.
Lumière de notre Race, de notre étreinte et de notre désir, Lumière magique contée dans l’éclair du plaisir par les Voyageurs qui alimentent de leurs récits la beauté de ses mystères, l’incarnat de notre Peuple qui toujours veille, en sa mesure magnifiée, en son ardeur signifiée, dessein de notre Âge de Vivant qui nous sera donné de voir encore.
Car le Corps sacral de notre densité que rien n’arrête, rien ne trouble, rien ne détruit, ni l’oubli, ni l’adversité, ni la destruction, ni la corruption, l’orbe de l’Ordre Veillant sur toutes faces par toutes faces en toutes faces, définissant l’Avenir au-delà des clivages matériels dans lesquels s’abîment parfois de sombres destinées.
Demeure du siècle qui compose notre joie non dans la soumission mais dans la pure acceptation car de notre entité le désir et le partage, qui nous verront demain maîtriser et l’infiniment petit et l’infiniment grand afin de rejoindre par-delà la Vie de la Matière la pure Spiritualité qui signifie tout âge par toute Vie de ces lieux reconnus et admis...
Table
DELTA DU CYGNE
Des routes maritimes
L’ambre parfum des vagues
Destin des signes
Aux flots azuréens
Des cils éveillés
Vont les Règnes de la nue
Désir encore
Aux portiques de la Vie
Dans la préciosité du Chant
Des cils du Cygne
L’Œuvre Magique
D’Ambre fenaison
Le Renouveau Solaire
De la moisson Divine
L’Empire du Chant Vivant
Cils d’or sous la pluie
Respire du Chant délivré
De l’orbe Impériale
L’Ambre de félicité
Des écrins nuptiaux
D’orbe les songes majestueux
Au Règne de l’Amour Éternel
Nuptialité des Ages magnifiés
Des Souffles Diamantaires
L’œuvre de la Vie
A LE PECQ
LE 29/12/1989
Relecture le 30/03/2008
2018
VINCENT THIERRY