OCEANIQUES

Des Îles de feux, myriades de l’agonie des ports de mon cœur, j’ai connu au levant des cargaisons d’ivoires et d’estampes, des miroirs de lumières et des âges anachroniques roulant leurs écumes aux couchants de rêves ataviques, la pluie rougissait ces bois d’Éden et le ciel en renvoyait le jade par tous portiques de la nue immolée et pure, je n’étais qu’un vaisseau de brume, mâts de saveur des voiles enluminées de songes, l’hiver glace de cordages, l’été règne de chaleurs intrépides, vivant de hautes routes sur cet Océan fratricide régnant les pâleurs du moment et les certitudes de l’instant, vaisseau sans phares tant de lumière en mes flancs, et les vagues songeaient ma décrépitude, armoiries des ciselures du crépuscule novateur, flamme d’essence rare le nom si tant gardé d’ébauches par les routes maritimes, acclimatation du vent glorieux, Île de ma tendresse devenue, rivage de miséricorde et de salut, Femme de haut lieu, l’Avenir fantastique de ma route…

Table
OCÉANIQUES

Prélude

Ô Sage

D’Astral le grand vœu
Des Îles de feux
L’Avenir fabuleux
Rêve voyageur
De nos plus beaux sérails
Royaume de la Sagesse
Onde marine
D’un Navire en partance
Au cri de la Terre
Voiles d’améthystes
De l’Océan pourpre
Que le sable porte
Forges des Mers Astrales
Horizons
D’autres flots limpides
Océanique perception
Des vagues
D’Îles bleuies
De la Mer
La course de l’Univers
Îles
Du cycle maritime
La Pensée du marin
D’Océan le départ
Vague d’Orient
Le Cycle éternel
Du Combat de la Mer
Navire d’Océan
De Soleil et de Marbre
D’Or les Îles de la Mer
Sylve Marine
De rencontre
L’Atlantide
Charte de l’Océan
Du Cycle Conquérant
Des fleuves mauves
Le ciel embrasé
D’une lagune vierge
Complainte des bois d’Or
Du Vaisseau flamboyant
Le sens de la grandeur
Que nul hiver ne verra
Vaisseaux de brume
Des Îles sous le vent
La proue de l’Univers
Vol des migrateurs
Embarquement
De voiles azurées

Final

Pluie d’Or

Paris, Le Pecq
06/05/1984
Refonte 20 /03/2003
05/05/2004

2018
Vincent Thierry

RETOUR

Facebook