QUE L'ONDE EN SON RESPIRE
QUE L’ONDE
EN
SON RESPIRE
© PATINET THIERRI ERIC
Voici Dix mille ans, l’Histoire ...
Voici dix mille ans, l’Histoire, voici dix mille ans que s’est tue cette voix qui vient de nos pentes signer notre vœu et notre éclat, et dans l’orbe de ce temps ces dix mille ans de notre voix, y reviendrons-nous sur ce Temple de Cristal brisé que fut Mudi, le Site Impérial ? Et nos mots sont en courbe sur la raison de notre aire, la rive si profonde l’état de notre charge et la floralies de nos dires, nous n’en reparlerons sinon en référence ultime en notre Cycle, le Cycle des Ténèbres, le feu du ciel sacrant cette aventure hier, l’azur noirci de flammes votives désignant l’espace de nos corps moisson d’un hymne d’écrin vif, ici déjà la page blanche d’un sort et d’un destin, là, plus haute affirmation dans la colère du drame au sens de la Voie et sa lactescence livrant des perles et des Royaumes l’ivresse comme la folie, la droiture comme la majesté, marques en corps fulgurants la marche de l’Humain, de ses racines la promptitude, de ses oublis l’ardeur insigne, de sa conscience l’effort Souverain d’une acclimatation surhumaine, la Destinée l’ambroisie de la force de vaincre ce chemin de nos signes déferlants comme vagues essentielles les grèves de nos continents et de nos Îles, livres du Présent, l’aube naissant leurs ramures rebelles, indignes ou scintillantes, coralliennes effervescences de la nue en l’onde cendrée situant l’incarnation comme la destruction l’Empire de la Renaissance d’Être, l’Or du plus grand Cœur, le Cœur de Terre ...
Table
QUE L’ONDE
EN
SON
RESPIRE
Qu’un Regard
Perception
Qu’asphalte l’échec
Contraction Dimensionnelle
Voici Dix mille ans l’Histoire
Que l’Age en notre demeure
Matrice d’Univers
Que l’onde en la nue
Des lacs d’ombre et de lumière
De l’Œuvre l’Agir
Stances des merveilles l’Or à voir
Que l’Être en son choix
De l’onde gracieuse
Chant de l’équilibre
Que l’Enfant dans sa pureté
Sourire d’un jour
Que l’orbe le Ciel de nectar
De l’ambre la Spiritualité
Que l’Age Solaire
Pluie d’Éden
Des Cieux cendrés
En seuil l’Iris
Que la Passion
Tel en l’Être la Vertu
De l’orbe l’enfantement
Oasis de la nue
Que le Corps en son Règne
Respire de fraîche haleine
Miel de saison
Que l’ambre le flot
Ciel de lumière
Que l’Océan, ses villes
Correspondance de l’Éternité
Que la joie le Ciel
Des Sites arborescents
Amour l’Éternité ondine
Que l’Onde en son Respire
Des algues sycomores
Les butins de nos prairies
Que l’onde superbe
L’aube est force
Que l’onde en son bruissement
De l’enchantement
De quelques barques
Avons-nous vécu
Et nous allions
Des nénuphars bleus
Renaissance
Ce fût Printemps
Que la joie brille
Le Pecq
Le 12/04/1981
Le 03/08/2004
2018
Vincent Thierry