EUPHONIE
Vincent Thierry
Des mystères azuréens s’en viennent les équipages vers ce joyau des Univers situé dans les fins fonds d’une galaxie, un diamant bleu où la vie peine à se trouver un chemin, confrontée à des contractions dimensionnelles nées de la rupture unitaire de quelques sarments imbus de leur moi, innervant tyrannie et barbarie pour conserver leur pouvoir déséquilibré, ignorant le Soi qui s’éveille, et lentement relève le défi de sa survie face à leurs abîmes qui se dressent, qui, dans leur folie, décident de le détruire biologiquement pour le rendre totalement esclave de sa théurgie transhumaniste. Le Soi impassible vaincra-t-il le moi stupide ? La réponse se trouve dans cette fresque intemporelle.
© 2021
PATINET THIERRI ERIC
Éditeur : © Patinet Thierri 2021
ISBN 978-2-87782-703-4
ISBN 978-2-87782-702-7
ISBN 978-2-87782-701-0
Texte 309 pages
Extrait
EUPHONIE
© 2021 PATINET THIERRI ERIC
Pontons d’alluvions aux brises du chemin d’Orient, les fraîches draperies s’ébattent sous le feu d’Occident, et leurs couleurs amantes sont de sérail voluptueux pour les bruines amarrées dont s’empare le vœu de rives anachorètes, que le langage habile pleut, chrysalide de merveilles aux tonalités de jeux, offrant toute latitude à l’esprit, de pâmoison subtile, pour naître les enchantements précoces et habiles d’aventures joyeuses et suaves de doux pistils fertiles.
I
La régénération
Chantre des règnes de l’ivoire aux compositions d’or, ici le rescrit vient les mille cohortes précieuses de l’anaphore, et dans la vertu propice des sortilèges d’ivoire les oiseaux nidifient leur couronnement dans un grimoire contant les émois, dess citadelles fécondes et ravissantes qui sont les participes d’une éloquence, dont les azurs, féconds de l’Art, entonnent les frissons amoureux.
Les danses florales, dans de mystiques consécrations où, jamais fatales, se coordonnent les mansuétudes profondes du don pur et fastueux, manœuvrant des lices les exploits, des sentes les gravures, des avens les mystères et les pérégrinations réverbérées, mais aussi des thyrses les baumes qu’enchantent les flûtes épervières et leurs nidations de cithares diluviennes.
Nulle pantomime dans ce lieu bruissant des clameurs adulées aux exhalaisons de myrrhes et d’eucalyptus, odorants toute perception, dans des navigations sublimes où s’amarrent, aux pontons de la miséricorde, la nacre et ses constellations réfléchies, initiant de larges éventails de pluviosités dissipées sous la nue tendre des passagères ascensions témoignant d’une alacrité révérée.
Où des dieux affines s’en viennent en palabres dans de vives allégresses, sans atermoiements des sépales colorés, où pépient, sur des dunes cendrées, des myosotis par les souches de grenats évaporant toute constance pour régir leurs arguments, les uns les autres sur l’écume aux épervières latitudes que meublent les bosquets, les massifs roturiers et leurs échassiers vivaces.
Ici le cil s’ouvre sur un lac diamantaire où les aigrettes nichent, aux coloris ardents, retrouvant les grâces et les aptitudes, pour forger, de pailles à midi, les monuments de leur nidification, masqués par les roseaux et les fleurs de nénuphars, visités par de grands pavois aux bois d’ébène et de santal, dans le mûrissement de fontaines où s’enfantent des rêves de pétales.
La pluie ne vient leurs estampes protégées dont les gravures se fondent dans le murmure des insectes aux élytres savants, adulant de stridentes conversations dans leurs semis aromatisés, défendant leurs cycles devant leurs assauts répétés et inlassables, dans un rythme d’aiguillons où, de larmes, le soleil enfuit des vertiges de nuptiaux appariements par les éthers diaphanes cristallisés.
De quelques pas encore dans la vêture des effluves où déjà le flot se presse, immense et limpide, là où des barques de saphir s’épanchent, étoilées de profondeurs distinctes, assurant leur nom et leurs équipages au refrain composite, sous l’Olympe, d’un écho imperturbable, reflétant des états de la lumière les satins de bronze de leurs cuirasses naturelles, luisantes et polies par les travaux océaniques.
Adages anachorètes des yeux les suivants dans des rêves aux ondes émanées, déversant, de lyre, de mélodieux accents invités, s’éprenant de leurs voyages infinis par les portiques de marbre, où étincelle la source fulgurante des batelleries astrales, le cœur palpitant d’une émotion de secrète ardeur à dévoiler par les coruscantes voies lactées où vont leurs hymnes.
Acclamés par les sages, demandant patience à ces impétrants qui ne paressent, leur cohorte s’avançant sur le chemin menant vers le Temple, sous la chaleur propice, vêtue de sa seule beauté délivrée d’ombre puisatière, sans voiles, inutiles dans ce lieu attrayant, stylisant le séjour des gardiens de l’avenir d’une œuvre de synthèse aux apprentissages de voies diverses et conjuguées.
...
EUPHONIE
5 - I La régénération
37 - II De turquoise l’évanescente
69 - III Aux portiques de marbre
101 - IV Libelle de saturation
133 - V Des forces obscures
165 - VI Le jugement impassible
197 - VII Du libre dessein des vagues
229 – VIII Dans l’émotion du temps
261 - IX De l’essaim libérant le Chœur
293 - Table
297 - Œuvres de Vincent Thierry
Vincent Thierry
France, Royan
Le 15/08/2021