LA FÉERIE DES SENS
Vincent Thierry
Des moissons du songe, le parcours s’enchante dans la féerie des sens, et la profusion des œuvres, où s’initie l’énergie, dans un Royaume solaire, d’iridescente oriflamme, aux opales serties, d’amandes s’éblouit, tel l’inscrit ce rescrit dédié.
© 2022 PATINET THIERRI ERIC
Éditeur : © Patinet Thierri 2022
ISBN 978-2-87782-723-2
ISBN 978-2-87782-721-8
ISBN 978-2-87782-722-5
Chant poétique 306 pages 1 texte
Extrait
LA FÉERIE DES SENS
Vincent Thierry
I
Des moissons du songe
Des moissons du songe
Aux passés éphémères s’enseignent les spontanéités des présents, retrouvant des parures saisonnières les masques des chants couvant dans la nature et ses frissons, sous les autans, tandis que le navire de leur étrave et de ses haubans, fend les flots pour se glisser vers les routes novatrices où, manœuvrent, habiles, les soupçons d’un devenir et ses matrices, dont les orbes instaurent les idées réparatrices, ne cédant en rien aux colloques des œuvres civilisatrices, aux débats manifestés et agréés.
Le Verbe ici tend sa couronne dans de belles draperies officiées, voguant, de vergues en pavois, les fondations des mondes, éblouies par les sagacités des printemps, aux colonnades de marbre et aux agitations d’albâtre, d’atolls éveillés, où se tiennent des ilotes, dans une attitude accueillante pour les équipages venus s’enquérir de leur prospérité comme de leur veille.
Car bâtisseurs sont-ils, de renom, par les styles témoignés de leurs sculptures amènes, relevant le défi des pesanteurs, associant de fiers rubis par les plaintes des basaltes et les combles d’azurite, où se délivrent des hymnes de victoires, lorsque sur les terres se comblent les êtres de leurs racines, sous la pluie assignant un renouveau à leurs faces fécondes.
Aux traînes de schistes alanguis, se répercutant par les miroirs des heures, où s’écoule un long fleuve aux lisières diamantaires, percevant leurs barques d’onyx, aux fortunes d’airains et aux propriétés incluses, manifestant leurs chorégraphies, afin de fonder, développer, acquérir, cultiver et moissonner l’essentiel de leurs substances à l’épanouissement des sens.
En dehors de tous privilèges, sinon ceux de la convivialité, où s’arrêtent les esquifs avec leurs cargaisons festives, venues des autres plages ensemencées de scapolites et de topaze, dont les attraits charment les sourires et enlacent sur les corps, des lianes tressées, culminant les signes des regards, et comblant leurs découvertes d’à-propos, aux mystères navigateurs.
Dans la beauté des termes, car ici dans la nue des corps aux formes ensemencés de cuivre, où se répercutent des reflets de bronze, de glabre révélation par le souci de la séduction qui anime leur splendeur, par chaque surface, par chaque étendue délivrée d’herbage, laissé à l’animal, inutile en ces lieux de chaleur où s’instaure l’équilibre de la pureté et de ses joyaux sublimes.
Faveur du regard des voyageurs qui demeurent leurs commerces, aux inventaires chargés de denrées diverses et variées, allant de la simple nourriture aux statues antiques, aux lascifs agréments, aux décorations domestiquant la nature, parmi des amphores cristallines et des plats de cuivres ciselés de fresques, professant les contes de leur histoire.
Agréée par les chefferies aux cordiales demeures, où se retrouvent des impétrants, pour s’établir, encore ébouriffés par les brises, vêtus de pieds en cap, avec leurs bagages et leurs outils, la sueur baignant leurs chairs, maculant les lins de leurs habits, sous le sourire des rites les accueillant, à la simple voilure de satin ceignant leurs hanches, à la peau ruisselante de soleil.
Ici conversent les destinées dans leur tournoiement de désirs affinés, lesquels garantissent soit le sursis soit l’abandon, et pour d’autres novices, l’acceptation de leur démarche, tandis que d’autres attendent, dans l’ombre propice, leur révélation, tout en lisant les épopées nées sur cet archipel navigué, afin déjà de s’imprégner de ses us et coutumes manifestes.
Là-bas, si loin et si proche à la fois, dans les détails simultanés gravés dans de mélodieuses lignes entrecroisées, devant les yeux de l’impétrant, s’interrogeant sur toutes les épreuves passées et celles venant par les miracles de cette terre, par les oasis de ses cieux, et l’enchantement précoce de ses altières conditions, affrétées par ses ministères aux ambassades épistolaires.
5 - I Des moissons du songe
37 - II Le parcours s’enchante
69 – III Dans la féerie des sens
101 – IV Et la profusion des œuvres
133 – V Où s’initie l’énergie
165 – VI Dans un Royaume solaire
197 – VII D’iridescente oriflamme
229 - VIII Aux opales serties
261 – IX D’amandes éblouies
293 - Table
297 - Œuvres de Vincent Thierry
Le Verbe ici tend sa couronne dans de belles draperies officiées, voguant, de vergues en pavois, les fondations des mondes, éblouies par les sagacités des printemps, aux colonnades de marbre et aux agitations d’albâtre, d’atolls éveillés, où se tiennent des ilotes, dans une attitude accueillante pour les équipages venus s’enquérir de leur prospérité comme de leur veille.
Car bâtisseurs sont-ils, de renom, par les styles témoignés de leurs sculptures amènes, relevant le défi des pesanteurs, associant de fiers rubis par les plaintes des basaltes et les combles d’azurite, où se délivrent des hymnes de victoires, lorsque sur les terres se comblent les êtres de leurs racines, sous la pluie assignant un renouveau à leurs faces fécondes.
Aux traînes de schistes alanguis, se répercutant par les miroirs des heures, où s’écoule un long fleuve aux lisières diamantaires, percevant leurs barques d’onyx, aux fortunes d’airains et aux propriétés incluses, manifestant leurs chorégraphies, afin de fonder, développer, acquérir, cultiver et moissonner l’essentiel de leurs substances à l’épanouissement des sens.
En dehors de tous privilèges, sinon ceux de la convivialité, où s’arrêtent les esquifs avec leurs cargaisons festives, venues des autres plages ensemencées de scapolites et de topaze, dont les attraits charment les sourires et enlacent sur les corps, des lianes tressées, culminant les signes des regards, et comblant leurs découvertes d’à-propos, aux mystères navigateurs.
Dans la beauté des termes, car ici dans la nue des corps aux formes ensemencés de cuivre, où se répercutent des reflets de bronze, de glabre révélation par le souci de la séduction qui anime leur splendeur, par chaque surface, par chaque étendue délivrée d’herbage, laissé à l’animal, inutile en ces lieux de chaleur où s’instaure l’équilibre de la pureté et de ses joyaux sublimes.
Faveur du regard des voyageurs qui demeurent leurs commerces, aux inventaires chargés de denrées diverses et variées, allant de la simple nourriture aux statues antiques, aux lascifs agréments, aux décorations domestiquant la nature, parmi des amphores cristallines et des plats de cuivres ciselés de fresques, professant les contes de leur histoire.
Agréée par les chefferies aux cordiales demeures, où se retrouvent des impétrants, pour s’établir, encore ébouriffés par les brises, vêtus de pieds en cap, avec leurs bagages et leurs outils, la sueur baignant leurs chairs, maculant les lins de leurs habits, sous le sourire des rites les accueillant, à la simple voilure de satin ceignant leurs hanches, à la peau ruisselante de soleil.
Ici conversent les destinées dans leur tournoiement de désirs affinés, lesquels garantissent soit le sursis soit l’abandon, et pour d’autres novices, l’acceptation de leur démarche, tandis que d’autres attendent, dans l’ombre propice, leur révélation, tout en lisant les épopées nées sur cet archipel navigué, afin déjà de s’imprégner de ses us et coutumes manifestes.
Là-bas, si loin et si proche à la fois, dans les détails simultanés gravés dans de mélodieuses lignes entrecroisées, devant les yeux de l’impétrant, s’interrogeant sur toutes les épreuves passées et celles venant par les miracles de cette terre, par les oasis de ses cieux, et l’enchantement précoce de ses altières conditions, affrétées par ses ministères aux ambassades épistolaires.
...
LA FÉERIE DES SENS
Vincent Thierry
Vincent Thierry
5 - I Des moissons du songe
37 - II Le parcours s’enchante
69 – III Dans la féerie des sens
101 – IV Et la profusion des œuvres
133 – V Où s’initie l’énergie
165 – VI Dans un Royaume solaire
197 – VII D’iridescente oriflamme
229 - VIII Aux opales serties
261 – IX D’amandes éblouies
293 - Table
297 - Œuvres de Vincent Thierry
Vincent Thierry
France, Royan
Le 26/03/2022
France, Royan
Le 26/03/2022