DES VOILES DE TUCANA
Vincent Thierry
Sur la Nébuleuse de La Lagune, Leto fait ses premières armes chez les Atréides puis rejoint les flottes d’Arius, avant d’être confronté à une secte esclavagiste et criminelle, pédophile et cannibale, aux origines antédiluviennes, qui infeste la planète, dont il va participer à la destruction totale et définitive, ce rescrit en conte les péripéties.
© 2022 PATINET THIERRI ÉRIC
Éditeur : © Patinet Thierri 2022
ISBN 978-2-87782-736-2
ISBN 978-2-87782-737-9
ISBN 978-2-87782-738-6
Texte 309 pages
EXTRAIT
DES VOILES DE TUCANA
© 2022
PATINET THIERRI ÉRIC
Éditeur : © Patinet Thierri 2022
ISBN 978-2-87782-738-6
ISBN 978-2-87782-736-2
ISBN 978-2-87782-737-9
I
Des rives antiques éblouies
Mystère des algues dans la luminescence des dorures printanières, le jour se lève pour nous conter les pluralités où se reconquièrent des antiennes, et leurs souffles s’éduquent les uns les autres dans des voies dont les thèmes découverts s’évoquent, se provoquent, se constituent, se développent pour d’une onde altière fasciner, embellir et sacraliser le devenir, là, ici, plus loin, dans de festives allégories magnifiées, aux stances majestueuses se correspondant dans un chœur acclamé par tous les rites comme tous les rythmes effeuillés, dans l’onde exquise de toute promesse révélée.
Prémisses des algues étreintes aux marnes des sillons enfantés de mille allées, où s’épanchent les royaumes et leurs florilèges, voici des sylves les portuaires dimensions des écrins, aux fanes diverses, délivrant leur chant dans les branchages où nichent les oiseaux-lyres, dans une vertu coruscante, aux appels invariables demeurant la paix et ses volutes enfantées par les chrysalides de l’aube somptueuse.
Ici les routes sèment dans le vent des accords aux prestances inouïes, martelant les paysages de grandioses symphonies, attisant les sérails et leurs opales et améthystes, en tourbillon de foi, gravitant des degrés aériens et délicieux d’ambre et de saphir, dans des pâmoisons d’orientations, aux inclinations participes de toute révélation, par le jeu des fluides aux miroirs étincelants.
Où l’univers se mire pour prononcer les écueils mais aussi dévoiler les passages conduisant vers les mondes du renouveau, dans d’étonnantes circonvolutions, aux adages prononcés, dissipant les brumes matinales et les nuageuses perceptions, tandis qu’en promontoires se dressent les orchestrations les plus vivaces, éclairant de leurs lyres les routages honorés.
Où boivent les élans et les biches aux bois dormants, sous le regard des gerfauts, par les altitudes couronnées lues et appréciées, par la volonté et son équilibre, dans des sourires d’harmonies vitales composées, adressant aux soleils des messages d’ardeur, des vivacités nouvelles et des acclamations spontanées, où se retrouvent les marbres des nymphes et de leurs cérémonieuses conditions.
Amenant aux sortilèges les développements les plus féeriques, comme les danses harmoniques, dans des rêveries écloses, où se tient la Sagesse, dans sa prêtrise en majesté, décelant des gravures les ouvrages à naître et ceux en répons et en respire, attendant leur office dans la moiteur de la pesanteur, dans la présence des affinités, dans la considération la plus exquise comme la plus dessinée.
Œuvre heureuse dans les multiplicités abondant leurs magnificences, là dans ces écumes de parfums aux orées sublimes, ici, sur ces nefs de cristal, aux voiles azurées, guidant vers le large et ses allitérations votives, où se dressent les cimes de l’éternité, enchantant du ponant les courses de la volition, présentant ses éloges à la nature immaculée et à sa sérénité recouvrée.
Alors les clameurs des indécis ne s’abandonnant dans la tourmente, mais prenant chemin des ramures les plus épithéliales, dans des pondérations aux flamboyances inscrites sur les loges de granit, où s’épanche l’aragonite dans ses déités, circonscrivant des rites et des rythmes les effeuillements de la gloire, dans une victoire aux sapiences affectives et convolées.
Dans un témoignage d’orbes désignés, s’envolant vers les isthmes pour en parcourir les festons et les écumes majestueuses, aux lys de tendres évanescences de parures magiques, aux essaims vertigineux, mobilisant des bancs d’aras aux coloris diaphanes, là, ici, dans ce présent des anses de Tucana, où des magistères s’élèvent pour glorifier chaque paysage de leurs arcanes.
Voyant des foules les incarnats des félicités œuvrer à la pérennité de leurs domaines et de leurs promesses, sans afflictions, car tout de la raison, aux représentations impériales, constellant des empires les suavités de concrétions ultimes, celles des agencements comme des concrétisations ne se laissant attraire dans les puisatières indéterminations et leurs sèves amères.
Table
DES VOILES DE TUCANA
5 - I Des rives antiques éblouies
37 - II L’ordonnance tumultueuse
69 - III Éponyme des sylves effeuillées
101- IV S’en viennent les ramures éblouies
133 - V Des âges du renouveau
165 - VI Les fruits du chant
197 - VII De l’orbe délétère
229 - VIII Où se taisent les embruns
261 - IX D’une victoire fulgurante
293 - Plan de la Nébuleuse de La Lagune
297 - Table
301 - Œuvres de Vincent Thierry
Vincent Thierry
France, Royan
Le 14/07/2022